Méthodes participatives

Le digital storytelling est un excellent outil à utiliser avec des personnes en situation de marginalisation car il amène ces personnes à s’exprimer au « je » dans un espace de confiance. Il permet aussi de reconnaitre l’expression de ces personnes en favorisant le partage des productions autobiographiques entre les participant.e.s et autres personnes de la société intéressées par les réalités soulevées dans ces vidéos.




Texte écrit par Karoline Truchon 

Déroulement de la démarche

1

Création d'un cercle de partage

Détails
2

Scénarisation des histoires

Détails
3

Enregistrement des histoires

Détails
4

Production/recherche des éléments visuels et sonores

Détails
5

Montage des histoires

Détails
6

Présentation en groupe des histoires

Détails
7

Circulation des histoires

Détails
8

En savoir plus

Détails
Top

Création d'un cercle de partage

La création d'un cercle de partage doit réunir les participant.e.s et une personne facilitatrice à l'échange. Durant ce cercle de partage, chacun.e.s des participant.e.s présente les premières inspirations de son histoire dans un cercle de partage constitué des autres participant.e.s de l’atelier et de la personne facilitatrice. Chaque personne présente au sein du cercle de partage commente les histoires de chacun.e. en soulignant autant les éléments qui leur semblent intéressants que ceux qui pourraient être améliorés.
Top

Scénarisation des histoires

Chacun.s des participant.e rédige un scénario de son histoire en tenant compte ou pas des suggestions offertes lors du cercle de partage (consultez l’exemple d’outil de scénarisation simple à utiliser)
Top

Enregistrement des histoires

Chacun.e des participant.e enregistre son histoire avec sa propre voix. Les enregistrements peuvent se faire seul.e, ou avec une autre ou d’autres personnes. Selon les budgets, on peut utiliser un appareil de type ZOOM ou encore un téléphone cellulaire dans une pièce calme.

Top

Production/recherche des éléments visuels et sonores

Chaque participant.e produit et/ou sélectionne de sa collection personnelle les photos, les dessins ou autre collage qui illustreront son histoire. Chaque participant.e produit les sons d’ambiance et sélectionne les extraits musicaux de son histoire.

Top

Montage des histoires

Les histoires de chaque participant.e sont assemblées sur un logiciel de montage par lui/elle-même ou par une tierce personne experte en montage. Plusieurs logiciels de montage gratuits et simple d’utilisation sont disponibles pour les ordinateurs MAC (iMovie), PC (Avidemux, OpenShotet HitFilm Expresset pour le téléphone cellulaire (Magisto).
Top

Présentation en groupe des histoires

Les histoires de tou.te.s les participant.e.s sont montrées en groupe dans un moment qui se veut festif. Ce partage est souvent émotif et permet de continuer à tisser des liens entre les participant.e.s, la personne facilitatrice et/ou des personnes qui ont de l’influence sur la vie des participant.e.s tels que des travailleurs sociaux, des directeurs, des politicien.nes., des journalistes et autres personnes occupant des postes névralgiques et stratégiques dans la société.
Top

Circulation des histoires

Les histoires des particpant.e.s sont partagées au sein de différents espaces personnels, collectifs et académiques.

Top

En savoir plus

L’organisme pionnier du digital storytelling est le Story Center de Berkeley : la plupart des intervenant.e.s formé.e.s à cette méthode participative utilisent une adaptation du modèle développé par le Story Center appelé auparavant The Center for Digital Storytelling: