Méthodes participatives
L’utilisation des walking methodologies permet l’autonomisation des participants. Ces méthodes favorisent également le renforcement des aspects interpersonnels et relationnels entre les participants. Elles promeuvent la santé physique et le bien-être des participants tout en aidant les chercheurs à mieux comprendre les expériences vécues des participants. Tandis que les walking methodologies,notamment la marche ou le jogging en groupe peut favoriser la solidarité et le soutien psychosocial.
Par ailleurs, l'utilisation des walking methodologies permet d'avoir une durée d'entretien beaucoup plus longue que lors des entretiens sédentaires. Ce qui entraine donc la collecte de plus d’information.
Les walking methodologies sont utilisées dans des contextes très variés.
Par exemple:
Evans et Jones (2011) ont utilisé l’entretien durant la marche couplé à une version qualitative du système d’information géographique pour étudier la relation entre la mobilité des gens et la compréhension du lieu pour susciter un aménagement urbain favorable à la santé.
Irving (2010), quant à lui, a employé le piètonisme combiné avec la prise d’images et l’enregistrement audionumérique pour examiner la trajectoire d’une personne ayant été infectée par le VIH.
Middleton (2011), pour lui, a utilisé le piètonisme pour avoir une meilleure compréhension de l’utilisation des espaces publics urbains.
Les walkings methodologies peuvent s'appuyer sur une pluralité plutôt que d'utiliser une seule approche. Ces méthodologies peuvent être jumelées à la cartographie participative et la photographie.
Par exemple, des membres de l’équipe Engage ont documenté les défis d’accès à la santé de personnes qui vivent des difficultés en littératie. L’utilisation des parcours commentés a été combinée à la prise de photographies et s’est inscrite dans une démarche de recherche participative. Cliquez ici pour en savoir plus.
Dennis et al. (2008) ont étudié les conséquences associées à vivre dans des quartiers défavorisés socio-économiquement sur la santé et le bien-être des jeunes. Sur ce, ils se sont servi d’une cartographie qualitative combinant une photographie participative, l’élucidation des photos et une cartographie participative en utilisant le système d’information géographique.
Texte écrit par Jean-Marie Buregeya